Chaque 5 décembre, la France commémore les hommes et femmes « morts pour la France » durant la guerre d’Algérie (1954-1962) ainsi que les combats au Maroc et en Tunisie.
Origine
- Cette journée a été instituée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003.
- La date choisie correspond à l’inauguration, en 2002, du Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, à Paris, sur le quai qui porte désormais ce nom.
Pourquoi se souvenir ?
Parce que ce conflit a concerné des centaines de milliers de soldats. Entre 1954 et 1962 :
- Plus d’un million de personnes ont été mobilisées.
- Parmi elles, 23 000 sont tombés.
- On rend aussi hommage aux blessés, aux disparus, aux rapatriés d’Afrique du Nord, et aux victimes civiles, y compris celles tombées après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Une mémoire partagée et apaisée
Le 5 décembre n’est pas seulement un hommage aux combattants : c’est aussi un moment de recueillement pour toutes les victimes militaires, civils, harkis, disparus, rapatriés et leurs familles. L’idée est de reconnaître la diversité des souffrances et de s’inscrire dans une transmission de mémoire, « une mémoire collective » pour les générations présentes et futures.
Crédit photo de la page d’accueil : Soldat français à Oran, avril 1962.
© Photographe inconnu/ECPAD









